Lors de l’avénement des smartphones, proposer une véritable identité mobile était un luxe que tout le monde ne pouvait pas se permettre de s’offrir. Les règles ont changé, en moins d’une décennie, et il devient indispensable d’être présent sur le mobile.
Si le doute était encore permis il y a un mois, la dernière mise à jour de l’algorithme de référencement de Google a clos les débats. Surnommée « Mobilegeddon » par le monde du SEO, l’Armageddon du mobile va favoriser les sites ayant une lecture compatible sur les smartphones. Les autres seront pénalisés et potentiellement relégués dans les profondeurs du classement. Or, les mobinautes s’aventurent rarement au-delà des premières pages de résultats des moteurs de recherche.
« Mobilegeddon », vraiment ?
Ce changement d’algorithme a-t-il un véritable impact sur la fréquentation des sites web, ou ne faut-il y voir qu’un effet d’annonce ? Historiquement, les modifications apportées à l’algorithme ont eu des impacts concrets : celui de 2011, « Panda », avait affecté plus de 10% des sites en Anglais. Celui de 2012, « Penguin », 4%.
Et « Mobilegeddon » ? Après un mois de mise en œuvre, les premières tendances commencent à se dessiner et des perdants commencent à émerger.
A titre d’exemple, le site de la filiale sportive de la grande chaîne américaine NBC, nbcsports.com, ne présente aucune adaptation particulière à la navigation mobile et a perdu 28% de visibilité sur mobile en 4 jours ! Songlyrics.com, qui publie des paroles de chansons, perd 26% de visibilité en autant de temps.
Que faire ?
La FAQ publiée par Searchengineland permet de bien comprendre « Mobilegeddon », son fonctionnement et ses impacts. Au final, pour être certain que ce changement n’impactera pas négativement la fréquentation de votre site, il faut que Google ait identifié votre site comme mobile.
Si votre site est considéré comme « mobile », tout va bien. Dans le cas contraire, si vous voulez assurer votre place dans les résultats de recherche de Google, préparez-en une version adaptée à la navigation mobile !
Responsable de la Production des solutions, Tanguy travaille dans le secteur de la formation numérique depuis bientôt 10 ans. Co-fondateur et responsable de la fabrication chez Teach on Mars, il supervise la production des applications et la méthodologie.