Flow et rétention du joueur

Accueil » Blog » Conseil formateur » Flow et rétention du joueur

Vous êtes-vous déjà senti frustré par une activité trop difficile, ou au contraire ennuyé par une tâche trop facile ? Si oui, c’est que vous n’étiez pas dans un état de « flow ».

Le « flow » est un concept élaboré par le psychologue Mihály Csíkszentmihályi, désignant l’état d’immersion et  de motivation qu’une personne atteint lorsqu’elle est pleinement concentrée sur une tâche. Cette concentration optimale peut engendrer une perte de la notion du temps mais aussi une croissance de notre efficacité et de notre faculté d’apprentissage.

Dans un jeu vidéo, le « flow » renvoie au rythme de progression idéal pour que le niveau de compétences du joueur soit toujours proportionnel au défi qui lui est proposé. Ainsi, il n’est ni ennuyé, ni anxieux.
Si l’on peut difficilement « garantir » un état de flow, on peut créer un environnement propice à son apparition, et ainsi limiter le risque que le joueur se lasse ou abandonne.


Cet équilibre est à prendre en compte lors de la conception des niveaux de votre jeu, et est favorisé par des buts et feedback clairs, créant chez le joueur un sentiment de contrôle. Pour cela, pensez à organiser en amont des sessions de tests pour vous assurer que l’expérience de vos apprenants représente bel et bien un défi constant.

Le fait de vouloir préserver le plus longtemps possible l’intérêt du joueur est appelé « rétention ». Or cette notion est d’autant plus importante que dans l’univers du jeu mobile, le risque principal est de lasser l’utilisateur… jusqu’à voir votre application tomber dans les limbes de son téléphone !

Alors n’hésitez pas à fournir régulièrement de nouveaux contenus pour attiser la curiosité de vos joueurs. Veillez aussi à ce qu’ils aient toujours l’impression d’être proches d’un objectif pour mieux préserver leur envie de progresser.
Les jeux vidéo incitent bien souvent à la « rejouabilité », à l’amélioration constante des facultés du joueur qui n’aura de cesse de prouver aux autres, mais surtout à lui-même, qu’il est capable de faire mieux.

N’est-ce pas cette envie de dépassement de soi que tant d’enseignants veulent susciter chez leurs élèves ?